Vivre en harmonie avec un handicap
Les différents handicaps
→ Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS)
la déficience
correspond à toute perte de substance ou altération d’une fonction ou d’une structure psychologique, physiologique ou anatomique.
l'incapacité
correspond à toute réduction (résultant d’une déficience) partielle ou totale de la capacité d’accomplir une activité d’une façon normale ou dans les limites considérées comme normales, pour un être humain.
le désavantage
social d’un individu est le préjudice qui résulte de sa déficience ou de son incapacité et qui limite ou interdit l’accomplissement d’un rôle considéré comme normal, compte tenu de l’âge, du sexe et des facteurs socioculturels
Dans le modèle social, l’OMS précise que “le handicap est perçu comme étant principalement un problème créé par la société et une question d’intégration complète des individus dans la société. Le handicap n’est pas un attribut de la personne, mais plutôt un ensemble complexe de situations, dont bon nombre sont créées par l’environnement social. Ainsi, […] mesures d’action sociale doivent être prises […] afin d’apporter les changements environnementaux nécessaires pour permettre aux personnes handicapées de participer pleinement à tous les aspects de la vie sociale. La question est donc de l’ordre des attitudes ou de l’idéologie; elle nécessite un changement social, ce qui […] se traduit en termes de droits de la personne humaine.”
→ Selon la loi française
le handicap moteur
est caractérisé par la limitation de certaines fonctions physiques d’un individu. Il recouvre l’ensemble des troubles (troubles de la dextérité, paralysie, …) pouvant entraîner une atteinte partielle ou totale de la motricité, notamment des membres supérieurs et/ou inférieurs (difficultés pour se déplacer, conserver ou changer une position, prendre et manipuler, effectuer certains gestes). Il peut survenir à la suite d’un accident, d’une maladie ou de complications génétiques.
le handicap sensoriel
regroupe les difficultés liées aux organes sensoriels. On évoque le plus souvent le handicap visuel, qui concerne les personnes aveugles, mais aussi, dans la majorité des cas, les personnes malvoyantes, et le handicap auditif, qui concerne les personnes sourdes et malentendantes. Cependant, n'importe quel sens du système sensoriel peut être concerné.
le handicap mental
correspond à la difficulté à comprendre et à la limitation dans la rapidité des fonctions mentales sur le plan de la conceptualisation, de la réflexion, de la prise de décision et de la communication. Le handicap mental regroupe à la fois la cause et ses conséquences dans la vie de la personne qui en est atteinte.
le handicap cognitif
touche les fonctions cognitives qui représentent tous les processus cérébraux par lesquels une information est traitée, manipulée, communiquée, et utilisée pour agir. Sont inclues : la perception, l’attention, la mémoire, les fonctions exécutives, le langage oral, le langage écrit, le calcul, la représentation dans l’espace et le temps, le geste, le raisonnement, les émotions, la capacité à se connaître, la capacité à interagir avec autrui. On appelle trouble cognitif, toute altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions cognitives résultant d’un dysfonctionnement cérébral, quelle qu’en soit la cause.
le handicap psychique
regroupe un ensemble de pathologies touchant le psychisme. Il se traduit par un dysfonctionnement de la personnalité, sans nécessairement atteindre les capacités intellectuelles. Il entraîne une dépendance envers autrui, avec une perte d’autonomie, des problèmes relationnels, des troubles de l’attention, des obsessions, des compulsions. Le handicap psychique est généralement chronique et empêche la personne qui en est atteinte de mener une vie ordinaire, sans aménagement(s) particulier(s).
la maladie invalidante
concerne un trouble de la santé invalidant pouvant atteindre les organes internes vitaux (cœur, poumons, reins…). il s'agit d'une maladie organique telle que l’insuffisance respiratoire (mucoviscidose….), l’insuffisance cardiaque, rénale, ou immunitaire (sida…), le cancer, certaines maladies rhumatoïdes, des troubles musculo-squelettiques (douleurs articulaires…). Elles peuvent être momentanées, permanentes ou évolutives et constituent souvent un handicap non visible.
Où se faire accompagner, à quel moment ? Comment la Sophrologie accompagne le handicap ou la maladie ?
La Sophrologie pour exister au-delà du handicap
Quelque soit le type de handicap, la personne porteuse de handicap subit continuellement des tensions : peurs, angoisses, frustrations, colères, auxquelles s’ajoutent des douleurs physiques d’intensité peu comparable et difficiles à vivre.
Le regard qu’elle porte sur elle-même et difficile, voire négatif, et elle doit également affronter le regard des autres et se confronter à l’image que ceux-ci lui renvoient.
Si le handicap l’affecte dans ses capacités individuelles, il perturbe aussi ses relations aux autres, que ce soit sa famille, ses amis, ses collègues de travail, ou plus largement le monde extérieur.
La Sophrologie accueille la personne dans le respect, telle qu’elle est dans l’instant. Sans m’apitoyer, je ne la juge pas. Formée à l’approche centrée sur la personne et à l’écoute active, je l’accueille au delà de son handicap, avec ce qu’elle vit et ressent, en confiance et en considération. Ne pas réduire une personne à son handicap ou à sa maladie c’est lui offrir la liberté d’exister dans toutes ses dimensions, et d’investir ou réinvestir son corps et sa vie plus sereinement.
Mon accompagnement se fait toujours dans les limites de mes compétences, en partenariat avec l’équipe médicale et, selon le besoin, avec l’équipe paramédicale et thérapeutique ou l’équipe éducative, afin que celui-ci s’inscrive dans une complémentarité du travail des différents professionnels qui accompagnent la personne porteuse de handicap et qu’il soit au service du suivi en cours.
Des outils adaptés
Dans la plupart des situations, la relaxation est la première étape à atteindre pour pouvoir entrer de façon positive dans la séance. Il est utile d’évacuer les tensions présentes pour se laisser aller vers son calme intérieur et à ses sensations.
La respiration accompagne la personne porteuse de handicap tout au long de sa séance. Elle lui permet aussi bien d’entrer en contact avec son corps, qu’il s’agisse de ses parties fonctionnelles que de ses parties lésées, qu’avec ses ressources et tout ce qu’elle a de vivant en elle.
Prendre conscience de chaque partie de son corps est très utile pour s’ouvrir aux parties valides sans renier les parties lésées. Quelque soit le handicap il est possible de sentir et percevoir le rythme des battements de son cœur, le rythme de sa respiration, les sensations de ce qui n’est pas affecté par le handicap ou la maladie.
Des exercices d’étirement, de contraction-relâchement, de mouvement, adaptés à chaque situation, permettent aux zones du corps en tension et douloureuses de se relâcher et se détendre. D’autres exercices, par leur pratique régulière, permettent de travailler la concentration, la défocalisation, et aident à prendre conscience de ses capacités, à lâcher-prise, à mieux vivre ses émotions, et à aller, progressivement, vers une meilleure acceptation du handicap ou de la maladie.
La visualisation d’images ressources, permet d’installer durablement un sentiment de bien-être pour, retrouver confiance en soi et se projeter plus sereinement.
Où se faire accompagner ?
Je me déplace à domicile ou en établissement spécialisé sur toute la métropole Lilloise sur rendez-vous, si vous déplacer est difficile. Je reçois en cabinet à Lille sur rendez-vous, en piscine, en centre aquatique et cabinet paramédical sur la métropole Lilloise.
A quel moment se faire accompagner ?
→en cours de diagnostic
Devant les longs délais de diagnostic de certaines maladies ou certains handicaps, pouvant aller de 6 mois à plusieurs années pour un diagnostic complet, l’attente interminable de la personne concernée, et de ses proches, amène les pensées à se disperser et à anticiper de mille et une façons le futur. Se faire accompagner par la sophrologie, lorsqu’on a le sentiment qu’il ne se passe rien et d’être passif dans son suivi médical, permet d’investir l’instant présent pour mieux vivre ce qui est à venir, quel que soit l’issue donnée à son diagnostic.
Il peut également parfois être plus difficile que prévu de surmonter sa pudeur lors des examens en présence des professionnels de santé, de dépasser son appréhension de l’environnement médicalisé ou sa peur de certains actes médicaux (prise de sang, injections, examens,…) et donner lieu à des demandes d’accompagnement pour affronter un rendez-vous médical imminent.
En dehors de toute urgence, la pratique de la sophrologie, permet de mieux gérer son stress (l’attente du diagnostic peut augmenter l’enjeu de l’issue incertaine et hors de portée du protocole médical), de mieux gérer la douleur liée à certains actes ou certaines maladies, et de retrouver un sommeil réparateur. Lorsque le moral est mis à l’épreuve sous le poids des rendez-vous qui envahissent le quotidien, c’est le bon moment de se reconnecter à ses valeurs personnelles en s’autorisant à ressentir le positif et le vivant de l’instant présent, de s’exercer à poser un regard neuf sur toute chose et de se percevoir au-delà du diagnostic pour se sentir pleinement exister, pour éveiller le caractère précieux de la vie, pour développer sa force intérieure, pour augmenter l’estime de soi, et développer sa liberté d’être, de penser et d’agir.
→Après le diagnostic
Il peut parfois être difficile ou plus difficile que prévu de surmonter l’annonce du diagnostic. Se faire accompagner par la sophrologie à ce moment permet de ne pas vivre complètement ce moment comme un échec ou une impasse. Elle aide à faire le deuil de sa vie d’avant, d’un rétablissement complet, elle aide à se résilier. Par l’entraînement à la sophrologie, il est plus facile de (re)donner un sens et de s’ouvrir à une autre dimension de son existence, de se projeter sereinement face à cette annonce difficile et douloureuse à vivre.
→ avant une intervention chirurgicale
La sophrologie accompagne toutes les étapes du handicap ou de la maladie. Dans certaines situations une ou plusieurs interventions chirurgicales sont indispensables… la sophrologie peut être une méthode d’accompagnement pour mieux vivre les changements de son corps, de son quotidien, se préparer à l’intervention et apprivoiser l’après intervention.
En dehors de toute urgence, la pratique de la sophrologie, permet de mieux gérer son stress ( le caractère inévitable voire vital de certaines interventions augmentent l’enjeu de l’issue incertaine et hors de portée du protocole médical ), de mieux gérer la douleur liée à certains actes, et de retrouver un sommeil réparateur. Lorsque le moral est mis à l’épreuve sous le poids de l’intervention à venir, c’est le bon moment de se reconnecter à ses valeurs personnelles en s’autorisant à ressentir le positif et le vivant de l’instant présent, de s’exercer à poser un regard neuf sur toute chose et de se percevoir au-delà de l’acte chirurgical programmé, pour se sentir pleinement exister, pour éveiller le caractère précieux de la vie, pour développer sa force intérieure, pour augmenter l’estime de soi, et développer sa liberté d’être, de penser et d’agir.
→ après une intervention chirurgicale
Ce moment est une nouvelle étape du handicap ou de la maladie, menée seul(e) ou avec un(des) proche(s). D’une expérience vécue en profondeur au niveau corporel et mental, au cours de laquelle il a été possible de se découvrir des ressources infinies, de s’accepter jusque dans sa réalité biologique, et qui a laissé une trace émotionnelle positive en soi dans un moment particulièrement éprouvant de sa vie, la sophrologie peut être une méthode d’accompagnement pour mieux vivre les changements de son corps et de son quotidien et réinvestir sa relation aux autres après l’intervention.
L’accompagnement sophrologique aide à faire le deuil de sa vie d’avant, d’un rétablissement complet, elle aide à se résilier s’il s’agissait de la dernière tentative de protocole médical.
La Sophrologie Aquatique et le handicap
→le handicap est moins lourd dans l'eau
L’effet d’apesanteur qu’offre le milieu aquatique procure immédiatement des sensations physiques et psychologiques de légèreté et de relaxation. De là le milieu aquatique offre la possibilité de réinvestir son corps et la sensation de mouvement sans entraves, et favorise la sensation de bien-être et d’épanouissement pouvant bénéficier à tous les types de handicap…
→les bienfaits de la sophrologie en milieu aquatique
Au delà du plaisir et du bien-être procurés, la pratique régulière de l’Aqua-Sophrologie, peut devenir un véritable atout dans la vie quotidienne des personnes porteuses de handicap tout en ayant une action positive sur leurs facultés cognitives ( humeur, mémoire,… ). De par ses effets positifs, tant sur le plan physique (éveil sensori-moteur, équilibre…) que psychologique (travail sur le corps, dimension relationnelle…), la Sophrologie en milieu aquatique a pour vocation d’être au service du suivi médical, paramédical et thérapeutique en cours.
1/. La relaxation :
Immergée dans l’eau, la personne ne ressent pas les muscles qui fonctionnent mal. Le milieu aquatique, à une température comprise entre 32° et 33°, favorise la détente musculaire et diminue les raideurs articulaires. La personne souffrant d’hypertonie spastique ou anxieuse y est particulièrement sensible.
2/. La stimulation sensorielle :
Les spécificités de l’eau offrent un environnement propice aux simulations sensorielles tactiles, visuelles, vestibulaires, proprioceptives,… Dans l’eau, la personne sent son corps bouger et est plus à même de découvrir de nouvelles sensations.
3/. Le développement psychomoteur :
Le milieu aquatique améliore les mouvements et la précision des gestes, sans risques et sans douleurs. L’eau aide à prendre conscience de son corps, de sa respiration et de son équilibre.
4/. La confiance et l’autonomie:
Dans l’eau les mouvements sont facilités et les déplacements à l’aide de petit matériel peuvent se faire rapidement sans l’aide d’une tiers personne.
5/. La socialisation :
Dans l’eau, la personne porteuse de handicap établit une relation privilégiée avec l’eau, son accompagnateur(rice) ( lorsqu’il(elle) est présent(e) ), et les autres participants. Les échanges avec l’environnement et l’entourage se développent, la personne prend conscience du monde qui l’entoure et des interactions possibles.
Ce moment de bien-être, de partage et d’échanges peut être intégré avant ou après un temps de rééducation pour en renforcer l’action positive.
La séance aquatique adaptée au handicap
→Sécurité
Il est important que la séance en milieu aquatique soit basée sur le plaisir, l’éveil et la stimulation des 5 sens…tout en offrant un contexte idéal de sécurité.
Sur avis médical, la pratique, individuelle ou en petit groupe, de l’Aqua-Sophrologie sera adaptée à la situation de la personne. La séance peut aussi bien avoir lieu sous la douche, en balnéothérapie, en établissement paramédical ou en piscine dans un bassin adapté et d’1m50 de profondeur maximum, en utilisant du matériel adapté et sous la surveillance de professionnels.
Pour assurer la sécurité affective un proche ( famille, éducateur professionnel diplômé ) peut être présent, du matériel connu et reconnu, utilisé pour d’autres activités aquatiques ( anneau, balle, ballon… ) peut s’intégrer à la séance.
Pour assurer la sécurité physique la séance se pratique avec du matériel adapté au degré du handicap ( frites en mousse, déambulateur de piscine flottant, bouées de cou (sur avis médical) ou dispositif d’aide à la flottabilité type baignalo,… ), en présence d’un maître-nageur sauveteur dans les établissements dépendants du Code du Sport pour la sécurité.
Votre Sophrologue est formé aux gestes de premier secours, détient le certificat PSC1, adapte la taille du groupe au degré du handicap, et peut demander la présence d’un éducateur ou d’un accompagnateur si la situation la nécessite.
→Déroulé de la séance
En individuel ou en groupe, la séance d’Aqua-Sophrologie dure 30 à 45 minutes en fonction du handicap et compte 4 temps :
• un court temps d’accueil : ce temps permet d’exprimer librement, de poser librement, son état général (physique et/ou émotionnel), ses besoins, ses envies, ou toute autre chose qui a besoin d’être exprimer ( auprès du sophrologue ). En séance collective, seules les personnes qui ressentent le besoin et l’envie de s’exprimer prennent la parole. En séance individuelle, ce temps s’adapte aux capacités et à l’envie de la personne (lorsque verbaliser s’avère difficile ou impossible d’autres outils peuvent être utiliser pour s’exprimer).
• un temps de pratique debout lorsque cela est possible ( ou de façon adaptée ) : ce temps permet de faire l’expérience des différents exercices de la sophrologie en milieu aquatique. Le sophrologue commence en expliquant et montrant les exercices qui seront proposés puis, dans l’eau, accompagne la personne ou le groupe de sa voix dans un langage adapté au public qui participe à la séance tout au long des exercices.
• un temps de pratique – en position de relaxation : en posture debout ou allongée, à l’aide des frites en mousse ou de tout autre matériel d’aide à la flottabilité adapté, porté(e) par l’eau et avec l’eau, ce temps permet de faire l’expérience en totale liberté de la relaxation sous la surveillance étroite du sophrologue, du maître-nageur sauveteur et selon le cas de l’accompagnateur.
• un court temps de partage : ce temps permet d’exprimer au sophrologue les ressentis vécus au cours de la pratique. En séance collective, seules les personnes qui ressentent le besoin et l’envie de s’exprimer prennent la parole. En séance individuelle, ce temps s’adapte aux capacités et à l’envie de la personne (lorsque verbaliser s’avère difficile ou impossible d’autres outils peuvent être utiliser pour s’exprimer).
Je me déplace sur toute la métropole lilloise, en piscine, en centre aquatique, en cabinet paramédical et en établissements spécialisé.
En cas de séance individuelle, je m’adapte au contexte et à la personne à laquelle la séance d’Aqua-Sophrologie s’adresse. Ainsi la séance peut aussi bien avoir lieu dans une salle de douche ou de balnéothérapie qu’en piscine ou bassin aquatique paramédical adaptés.
Bulle de bien-être pour soulager le corps et l’esprit